Le regard dans un palais de verre avec une vue splendide.

La grange de verre

Publié dans « De Morgen Magazine » - mots Isabelle Van Orshagen, photographie Robbie Depuyd

La grange de verre

Publié dans « De Morgen Magazine » - mots Isabelle Van Orshagen, photographie Robbie Depuyd

L’interprétation contemporaine d’une grange classique. C’était le point de départ pour le réputé architecte belge Eugeen Liebaut au moment de la conception de l’habitation de la famille De Wit – Bosmans. 
Annick et Dirk, eux-mêmes architectes de formation, ont bien volontiers confié ce projet à Liebaut, qui est reconnu pour des concepts où il fait jouer les formes, la structure et la lumière.

Après avoir vécu vingt ans dans et autour de Bruxelles, c’est en raison du passe-temps de leurs enfants qu’Annick et Dirk se sont tournés vers la Pajottenland. « Nos trois filles ont commencé l’équitation dès leur jeune âge. Auparavant, les chevaux étaient dans un manège voisin, mais quand avons cherché notre propre prairie, nous devions en tout cas nous éloigner. Et ici, des prairies, il y en a en abondance ».

Dissimulée derrière une ancienne grange – qu’ils ont acheté avec le terrain à un agriculteur à la retraite – et une écurie, c’est une habitation toute neuve qui a été érigée. Et, quoiqu’au premier abord l’habitation apparaisse comme atypique et hypermoderne, elle est en parfaite harmonie avec l’image de « la campagne ». « La structure de la charpente et la toiture typique, abrupte et toute en longueur, font référence aux fenils et aux fermes que vous voyez partout dans cette région ». Grâce à l’absence totale de voisins, à gauche ou à droite, Liebaut a pu faire un usage optimal de l’espace et faire en sorte que s’estompent les frontières entre dedans et dehors.

 

 

Façade en verre

La façade est toute en verre. Dans chaque chambre de la maison, jusqu’au faîte de la toiture et à l’exception de la toilette, vous avez vue sur un paysage somptueux et une vallée enflammée de lumière.
« Mais un bon laveur de vitres est évidemment un must ».

La cuisine au vert

Avec toutes ces surfaces vitrées qui font le tour de la maison, il n’y manque pas de lumière naturelle et c’est une sensation de grande ouverture qui y règne.
« Bien que la cuisine soit séparée du séjour et de la salle à manger, vous n’avez pas l’impression d’y être isolé. Elle est complètement orientée vers le jardin et agit comme le cœur battant de la maison. Tout le monde entre par ici et le week-end, c’est principalement ici que nous flânons.
La conception et l’aménagement sont signés bulthaup, en fait notre fournisseur maison pour les cuisines ; la teinte vert gazon était une idée d’Eugeen et sur une armoire à l’arrière, elle devient bleu Marocain et gris éléphant. Un choix audacieux, mais nous savions très vite que nous ne voulions pas d’une cuisine blanc glace. Avec tout ce verre, nous voulions éviter de créer une sensation de froideur ».

 

 

Caractère et contrast

Pour ne rien perdre de la chaleur et du confort, nous avons opté pour un parquet en lattes de chêne et un plafond en noyer. Les fauteuils en cuir noir du créateur suisse De Sede, un lounge de Le Corbusier et les chaises de Philippe Starck apportent aussi leur caractère et contrastent harmonieusement avec les matériaux bruts avec lesquels la maison a été construite.
« Après la construction, nous n’avons pas encore eu la chance de prendre sérieusement en mains l’aménagement intérieur. Nous avions pensé d’abord un peu respirer. Et entretemps, quatre années ont passé !


Nous avons la plupart de ces objets depuis des décennies. Les catalogues pour les luminaires sont tout de même déjà prêts. Mais nous ne savons pas encore vraiment comment positionner au mieux les canapés et la télévision.
Nous ne voulons surtout pas gêner la vue, d’autant plus que Dirk a planté tout un espace fleuri comme tampon entre le jardin et la prairie des chevaux. Dans quelques semaines, les coquelicots, les renoncules et les chardons mauves sortiront de terre. Ce sont des fleurs sauvages, faciles à entretenir. Parce que nous n’avons pas encore tout à fait la main verte
Des idées vertes, oui ! Mais Dirk est tout de même encore plutôt un citadin. Moi, par contre, le Pajottenland m’a convertie” !


Publié dans « De Morgen Magazine » - 01.04.2017
Mots Isabelle Van Orshagen, photographie Robbie Depuyd

Cuisine bulthaup b.brussels

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