Une cuisine stricte et chaleureuse pour une habitation des années ’70.

Habiter vert en ville

Palette de matériaux en noir, blanc et noyer.

Habiter vert en ville

Avec dans le cœur l’architecture, l’art, les voyages, le design et la nature, une famille de quatre personnes est partie à la recherche d’une maison entourée de verdure, mais quand même proche de la ville. De bonnes liaisons avec les transports en commun et l’autoroute, en fonction de la mobilité et du travail, étaient aussi importantes dans la liste des souhaits. Ils ont alors trouvé dans un quartier tranquille de villas blanches proche du ring d’Anvers une habitation de style moderniste. Dès le premier regard, cela a été le coup de foudre.

Maison moderniste des années 70 en vert.

Des caractères typiques de style

L’habitation, œuvre de l’architecte anversois Posson, possède les caractéristiques typiques du style des années ’70 : briques peintes en blanc, un coin à s’asseoir qui était à l’origine revêtu de tapis plain en berbère blanc, un feu ouvert, des fenêtres à glissière à hauteur d’étage et un chauffage par convecteurs dans le sol. Le balcon qui s’étire sur toute la longueur de la façade forme un auvent solaire naturel.

Le mur de jardin en pierre a un motif graphique.
Les murs de la cuisine d'origine étaient entièrement faits de lattes de bois.

Des interventions minimales

Les nouveaux habitants apprécient la construction pour ses qualités d’espace et ont décidé de ne pas toucher à sa répartition. Pour la finition, des interventions minimales ont été réalisées, en ligne avec les matériaux et la palette de couleurs d’origine, afin de conserver au mieux le caractère. L’intervention la plus visible est l’actualisation de la cuisine et le remplacement complet du tapis plain. Le coin à s’asseoir et les chambres à coucher ont été revêtues de parquet en noyer, matériau qu’on retrouve aussi pour les armoires de cuisine.

La durabilité : un atout de la cuisine d’origine

Interview des habitants : « La cuisine d’origine a dû être très hip dans les années ’70, avec une palette typique de teintes beige et vert tendre, au sol des petits carrelages vitrifiés vert bouteille et des portes d’armoires superbement finies, avec des bandes de bois tropical foncé. Les murs de la cuisine étaient totalement recouverts de bois, et le surnom « le Châlet » n’est en effet pas le fruit du hasard. Grâce à l’utilisation de matériaux très durables, la cuisine était encore en parfait état après 45 ans. Malheureusement, les appareils électro-ménagers rendaient l’âme les uns après les autres. Et ils n’avaient pas non plus les dimensions standard ; il était donc temps de passer à du neuf ».

Conversation entre la maîtresse de maison et Sofie van Bulthaup qui a supervisé le projet.
La cuisine aux tons dominants en noyer et vernis mat anthracite.

« Nous voulions un espace strict mais chaleureux, où il fait bon vivre. Et nous 
voulions – comme la tradition de la maison l’exige – une cuisine qui pourrait elle aussi durer 45 ans : durable et intemporelle, donc ».

En vélo devant bulthaup & Modest

« En vélo vers la ville, nous passons systématiquement devant deux splendides magasins, où nous restons toujours devant la vitrine pendant un peu de temps : bulthaup (Ligna Recta) et Modest, où vous trouvez du design vintage. Pour nous, bulthaup signifie qualité et beauté intemporelle. Nous y sommes entrés une première fois avec notre propre projet de cuisine et nous avons rencontré Sofie. Elle décida très vite qu’elle viendrait « renifler » l’atmosphère de la maison, pour que l’atmosphère et le concept de la cuisine s’intègre dans le concept architectural plus large de la maison. Sofie a ce comportement professionnel. Nous nous sommes souvent rencontrés, ce qui lui a permis de bien capter nos souhaits et de nous convaincre avec patience de quelques changements ».

Un passage est incorporé dans les armoires à colonnes.
Vue d'ensemble de la cuisine avec l'îlot de cuisine en face.

Un passage caché dans la paroi d’armoires

« Dans l’esprit « d’avoir été tout de même un peu vilaine », Sofie a poursuivi ses idées, et nous en sommes très heureux. Entre autres, elle a proposé de créer un îlot de cuisine indépendant et de masquer la porte menant à l’office dans la cloison d’armoires. Ce dernier changement a apporté de la paix dans la cuisine. Et de plus, c’est une référence ludique à un autre passage caché ailleurs dans la maison ».

« L’installation a été exécutée de façon extrêmement minutieuse et suivie par les collaborateurs de bulthaup. Nous avions le sentiment de pouvoir travailler à ce projet en collaboration avec des professionnels très concernés ».

J’aime le lime.

« Nous voulions des matériaux naturels et chaleureux, en harmonie avec l’architecture de la maison. Nous avons choisi du noyer pour les armoires, et ce matériau revient aussi dans les sols. 
Les armoires colonnes sont recouvertes d’une laque mate gris foncé. Dans notre maison précédente, nous avions une mauvaise expérience avec de la pierre bleue pour le plan de travail. Dès que vous sortiez un citron, vous aviez des taches blanches, et j’adore le lime », nous dit en souriant la maîtresse de maison.
« C’est pourquoi cette fois-ci, nous avons choisi du granit noir avec un relief ».

Portes d'armoires en noyer.
Comptoir en granit noir.

« Dans la maison, les lignes strictes en noir, blanc et en bois sont dominantes. Nous avons opté pour un design intemporel, qui laisse la place à des couleurs d’accent et des souvenirs de voyage ».

Conception et exécution de la cuisine : bulthaup Ligna Recta à Anvers
Cuisine : bulthaup b3 Faces des armoires basses : noyer massif
Faces des armoires colonnes : laque mate teinte anthracite
Plan de travail : Black Letano “Nero Assasinato Zimbabwe”, du fournisseur Culot

Photos: Thomas De Bruyne - cafeine.be

Share Article
Info